Dissection et maïeutique du corps dansant: naissance et mort textuelles de la danse
DOI :
https://doi.org/10.6092/issn.2036-1599/20941Résumé
Cet article se propose de remettre en question l’image traditionnelle de la mort de la danse à l’écrit, le texte ne pouvant pleinement restituer le spectacle chorégraphique. Notre intuition est que la danse n’est jamais entièrement présente à l’écrit, soit parce qu’elle est disséquée par la plume de l’auteur, soit parce qu’elle est encore en cours d’élaboration. À travers les images de l’autopsie et de la maïeutique, nous analysons des textes de Victor Hugo, Colette, Ruth Saint Denis, Isadora Duncan et Serge Lifar pour remettre en cause la déception que provoqueraient les scènes de danse en littérature. Il s’agit de souligner combien le matériau qu’offrent ces textes permet de sentir, imaginer, voire créer une action chorégraphique à la lecture, et donc de créer de la vie dans l’écrit.
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© Lucas Sérol 2024
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